Sanur reussit

Ca nous reussit, parce que nous y rattrapons quelques heures de sommeil. Pas de coq aux aurores tropicales. Comme disait la mere de Napoleon, pourvou que ca doure ! Sanur rit et ca nourrit pas mal non plus dans un petit resto avec une cuisine souvent a base de produits de la mer. Le gerant nous a raconte avoir travaille huit mois aux USA et s'etre contente du Mac Do pour tenir un budget de sept dollars par jour. Pourtant, ne pas pouvoir saluer les gens dans la rue, comme il le fait ici, le privait davantage. Hier soir nous avons suivi un spectacle de danse traditionnelle, apres avoir apercu un cours en plein air dans l'apres-midi pour de toutes jeunes eleves. Les danseuses sont petites de taille, parees de costumes de coutume et au maquillage tres marque. Leur gestuelle fait coincider le mouvement circulaire de leurs mains et de leurs yeux. On admire un port de tete altier et l'ondulation lascive du corps, d'une grace naturelle.

Nos promenades empreintent un chemin de dalles entre la plage et des terrasses de bois sculpte qui alternent avec des parcs de bungalows. Un arrete, remontant a la colonisation hollandaise, empeche que soient construits des batiments d'une hauteur superieure a celle d'un cocotier. La vegetation reste souveraine, nous procure de l'ombre agrementee d'une petite brise maritime. De temps en temps, nous croisons une occidentale heureuse de la compagnie d'un beach boy ou d'un Bali cowboy, ces jeunes hommes au large sourire qui font commerce de leur charme indeniable. C'est dommage quand la parite va dans ce sens la.